mardi 28 février 2012

Cuba

 musique de fond:
Preludio de cha cha par le groupe Okay Cuba  de la Havana ( musique originale)

Plus de 50 ans d'isolement politique et économique . Un régime castriste sans concession, un niveau de vie bas ( 15€ par mois pour les salaires). De quoi figer une population. Le sentiment d'un saut dans le passé ou un peuple n'aurait pas changé. Encore des tickets de rationnement pour des biens essentiels comme le sucre. La difficulté à se procurer du savon. Un charme fou si on ne reste pas sur la plage; Et l'espoir du changement.
 
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Cuba ce sont des hommes:


des villes , des villages figés par le temps


La Havane

Viñales
Camarguey
Playa giron
Remedios
 Moron
Matanzas
Cienfuegos
 Sancti spiritus

Trinidad 
plages de Caya coco 
et une série de villages typiques
Bolivia
Caraiban 
Puerto esperanza

une monnaie
des pesos convertibles pour les touristes et les biens de "luxe"
les pesos version locale, parfait pour acheter les fruits au meilleur prix ( sinon c'est 10 x plus cher et certains ne sauraient en faire usage, il faut des commerces pour ça et localement il n'y a parfois, souvent pas  en campagne)
le sport national : le base ball !
Et il faut loger chez l'habitant ! Casas particulares ou le bed and breakfeast avec possibilité de repas du soir ( senar) tranquille , parfois très copieux, souvent bon.

culture du tabac :Les cigares

es plantations de tabac, c'est autour de Pinar del Rio, Viñales essentiellement.

Il faut des campesinos:
L'"uniforme" n'est pas un luxe. De nombreuses fourmis ( Wasmannia auropunctata) envahissent les plants et à la cueillette la peau subit de nombreuses piqures qui sont très très douloureuses et gare aux muqueuses. Mortel !
Les tiges sont coupées et posées sur claies en attente de transport
 apportés dans des maisons couvertes des feuilles des fameux palmiers royaux :
laissés 4 mois  ainsi. L'état en reçoit 90% ( fabrique de Pinar del rio) , le campesinos garde 10% pour en faire ce qu'il veut : revente, propre consommation.

la fabrication du cigare :
 3 sortes de tabac. On retire la nervation centrale qui contient 90% de la nicotine.
Le reste il faut 2 minutes pour un résultat qui vaut quelques euros, ou dizaines d'euros ?

La Havane ( LA HAVANA)

La capitale de Cuba c'est un peu un champ de ruines. La ville a été négligée. Fondée en 1514 par San Christobal de la Habana, elle reçoit la visite des espagnols qui en font une étape indispensable pour aller aux "Indes", l’Amérique du sud . Avec en tête la recherche de l'or.
Au siècle dernier les américains battent les espagnols et en font un protectorat. En fait un lupanar pour les caïds de la mafia avec non moins de 200 bordels dans les somptueuses maisons coloniales de l'époque.
Avec Batista le dictateur le vice sous toute ses formes prend place dans le quartier du Velado.


Le régime castriste néglige cette ville qui tombe en ruines dans le vieil Habane et surtout dans centro de Habana.
avec des gens qui vivent au milieu des ruines
qui y font leur gymnastique matinale
d'autres qui passent en fumant le cigare.
la police qui effectue des contrôles inopinés ( et désagréables)
 des petits commerces bien discrets. Et vide, pas grand chose à proposer. A savoir qu'il y a des tickets de rationnements. Le sucre, l'huile, la viande passent pas certaines officines. Sans quoi c'est le système débrouille pour trouver le minimum vital. Pas de savon, dentifrice, brosse à dents. Un luxe...
le boulanger
des fruits et quelques légumes
de quoi prendre une collation, un petit repas sur le pouce à toute heure:
les balcons à l'espagnol
Plaza de la Catedral
Il fait bon flâner dans les rues . Il s'y passe toujours quelques chose. D'autant les travaux de rénovation donner une idée des fastes d'antan. Près du Prado. Les anciens bordels de la Havane.
 
le Capitole ( Capitolio) , reproduction du Capitole de Washington. Siège de la chambre des représentants et du Sénat avant la révolution castriste.
el museo nacional de Bellas Artes ( Beaux Arts)
l'église Saint François d'Assise